aprés quelques recherches, j'ai trouvé quelques info sur cette magnifique machine
La ZX12-R a quelques particularités qui font
d'elle une machine exceptionnelle voire unique dans la production
Kawasaki et aussi dans la production moto en général.
Dans le détail :
Son cadre-coque, d'abord, qui vient des machines Kawasaki de Grand
Prix des années 80, ce qui prouve que l'idée est assez ancienne ; en
fait, le cadre-coque est une vieille idée que Kawasaki a reprise, mais
d'une manière brillante et en l'industrialisant, ce qui n'a pas été
facile à l'époque (1999).
Quoi qu'il en soit, elle est la première moto de série à disposer
d'un tel cadre, ce qui explique en grande partie le prix élevé de la
moto lors de la commercialisation du premier modèle (ZX1200 A1 et A2) ;
d'autres modèles ont suivi, chez Kawasaki uniquement : ZZR1400 et la
GTR.
L'architecture générale du chassis ensuite :
- boite à air dans le cadre, permise par la forme particulière du cadre-coque.
- Moteur suspendu et non pas enserré autour de son cadre.
- Batterie installée dans le cadre, assez bas pour un centre de gravité optimisé.
- Réservoir en partie sous la selle mais avec un accès au bouchon de remplissage tout à fait classique.
Tout ceci est, bien sûr, vrai aussi pour les suivantes ZZR et GTR,
qui ne sont que la suite logique (au point de vue technique) de la
ZX12-R.
Son indicateur de vitesse pour les modèles ZX1200 A1 uniquement ;
en effet, la toute première kawasaki ZX12-R est la première et la seule
moto Kawasaki à avoir un compteur gradué jusqu'à 350 (la dernière
indication chiffrée étant 340). L'accord passé entre constructeurs
japonais en 2001 fait que plus une seule moto japonaise n'a de compteur
gradué au dela de 299 depuis.
Quand on se penche sur le moteur, on voit aussi quelques particularités assez rares :
- des bougies recouvertes de platine, très coûteuses, mais très
endurantes et offrant une excellente qualité d'étincelle, ce qui était
le premier objectif de Kawasaki.
- Un système de gestion du temps d'injection, de l'allumage et de
l'avance à l'allumage gérant chaque cylindre séparément, afin d'obtenir
un rendement maximum du moteur.
- Une bobine "crayon" pour chaque bougie, la plus proche possible de celle-ci pour une qualité d'étincelle sans faille.
Le dessin de certaines pièces du carénage ou de la partie cycle réserve aussi quelques surprises :
- les déflecteurs de bas de carénage (les petits ailerons) qui
renvoient les remous provenant de la roue avant vers le bas de
carénage.
- Les déflecteurs de bas de fourche, destinés à écarter les remous pour une meilleure pénétration dans l'air.
- Les rétroviseurs hyper-profilés, surtout là encore pour les ZX1200 A1 et A2.
La finition exceptionnelle de la moto (et là l'Hayabusa est battue
à plate couture) : ligne d'échappement entièrement en acier inoxydable
avec la partie arrière (visible) chromée, pot d'échappement en alliage
de titane, nombreux caches métalliques en alliage de magnésium,
traitement de surface des pièces en aluminium, qualité et peinture des
plastiques, surtout pour (là encore), les deux premiers modèles (ZX1200
A1 et A2).